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Ambre R. Davis ― « Life isn't just white or black »
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Invité
Sujet: Ambre R. Davis ― « Life isn't just white or black »
Mar 7 Sep - 20:32
« Life isn't just white or black »
Ambre Rose DAVIS |
feat. Gemma Arterton
©Luce
► Identité : Ambre Rose Davis
► Age: 25 ans
► Lieu de naissance : New York
► Nationalité : Américaine
► Situation amoureuse : Compliquée
► Profession : Aucune
► Groupe : We are... Monsters ?
► Pouvoir, Description et Limites : L'intangibilité, ou le pouvoir de passer au travers de toute matière existant sur Terre. Ambre peut s'échapper de n'importe où grâce à ce dernier, et il faut bien admettre que sans lui, elle se serait sûrement fait avoir depuis un bon moment. Elle peut l'utiliser pendant un temps maximum de soixante minutes d'affilé, son corps redevenant ensuite naturellement solide. Passer au travers de certaines personnes est possible, ce qui peut d'ailleurs lui servir d'arme puisqu'elle peut redevenir solide tout en étant "en elles". Durant le temps où elle sera intangible, elle sera aussi insensible à toute attaque physique. Seuls les télépathes peuvent encore réellement lui faire du mal. En revanche, elle ressent aussi le sentiment de manque de Genesis de manière décuplée, rendant l'utilisation de son pouvoir extrêmement inconfortable. Et sa "solidification" font que tous les symptômes du virus auxquels elle est particulièrement sensible arrivent d'un coup, provoquant un besoin immédiat d'une bonne dose de Genesis. Autant dire que si elle n'a pas ses pilules sur elle, elle est dans la mouise... Comme à peu près tous les autres infectés spéciaux après l'utilisation de leur pouvoir.
Dernière chose à savoir : elle peut rendre une personne intangible comme elle grâce à un contact avec cette dernière, mais elle ne le fait jamais. En effet, cette action accélère considérablement le processus de dégradation de l'organisme.
► Symptômes Récurrents : Vertiges, perte de l'équilibre, circulation du sang accélérée, tremblements violents et perte de connaissance.
► Repéré par la SOEV ? Oui et Recherchée
« We've got One Life »
Dans la famille Davis, nous demandons la fille. Ambre, deuxième enfant d’un couple plus ou moins uni du Bronx, ou plutôt : un vilain petit canard version 2014. Son aîné ? Adam, sept ans de différence entre eux, un fossé aussi grand que le monde les séparant. Lui est obéissant, intelligent, compréhensif, populaire et d’un naturel sociable. L’exemple à suivre, mais celui qu’on aura toujours du mal à égaler. Ses parents seront finalement d’éternels insatisfaits vis-à-vis d’elle. Quand on a eu droit à la perfection dès le premier essai, on s’attendait forcément à mieux. Et finalement, on a tout le contraire. Car Ambre n’est pas obéissante, et si elle est intelligente, elle a un malin plaisir à démontrer le contraire durant son enfance. Pourquoi essayer d’égaler un frère qui a l’air si inatteignable ? Plutôt s’amuser et faire des conneries. Son enfance a finalement été une sorte de processus l’aidant à s’habituer à la déception des Davis. N’écoutant qu’elle-même, attirant apparemment les problèmes, elle traîne avec les mauvaises personnes, n’accepte que celles qui pourraient la faire partir un peu plus en vrille et ne prend en compte l’autorité de personne. La vérité ? Elle était sans doute trop admirative d’Adam pour se croire capable de lui ressembler vraiment, et le désespoir des parents n’aidant pas, elle abandonna très rapidement, jugeant les efforts inutiles. Mieux valait donc qu’elle vive sa vie, quitte à décevoir et à se prendre des réflexions dès qu’on pouvait lui en faire. Et si son aîné essaya plusieurs fois de l’aider, elle le repoussa autant de fois, refusant d’ailleurs beaucoup plus lorsqu’il s’agissait de lui que d’une autre personne. Si elle l’admirait, elle le jalousait autant, et n’acceptait tout simplement pas qu’il lui prenne les seules choses qui lui appartenaient vraiment. Même si ça n’était pas franchement son but. Les conneries, c’était son truc à elle. D’eux deux, elle avait même fini par dire, au bout d’un moment, que dans la famille Davis, il y avait le bon et le mauvais. Et que le bon était Adam. Le rôle du mauvais lui revenait donc. Plus touchée à cette époque qu’on avait bien voulu le croire, Ambre ne s’est pas réellement attachée à beaucoup de monde, considérant que si sa famille l’avait d’une certaine façon laissée tomber beaucoup trop tôt, les autres ne se gêneraient certainement pas pour faire la même chose.
Si son père n’avait pas été policier, elle se serait retrouvée dans de belles embrouilles. Plus elle grandit, plus ses petites bêtises finirent par se transformer en véritables délits. Ambre fit partie d’une sorte de gang, cambriolant certaines maisons, participant à certaines transactions pas très cleans. Ses amis, tous de mauvaises fréquentations, la trouvaient hyper cool. Elle était simplement mal dans sa peau, mais personne n’était là pour le comprendre. Sauf peut-être Adam, mais malgré qu’elle l’aimât, elle s’obstina à l’éloigner de sa vie. Lui qu’elle avait considéré comme responsable de ce rejet familial. Et même si avec l’âge, elle avait finit pas comprendre que les choses étaient plus compliquées et qu’il n’y était pour rien en lui-même, sa mauvaise période n’était pas terminée. Adam lui rappelait son malaise constant, lui faisait se souvenir qu’elle aurait pu être différente, ne pas atterrir au moins deux fois par semaine au poste de police pour décevoir une énième fois des parents qui ne croyaient définitivement pas en leur fille. Trop fière pour accepter d’être mal dans sa peau, elle s’obstina pourtant dans cette voie pendant encore plusieurs années. L’adolescence fut une période extrêmement difficile pour canaliser l’adolescente, pro dans les délits en tous genres. Délits pas très graves, certes, mais qui restaient interdits et qui lui promettaient plus un avenir en taule si elle continuait sur cette route qu’un autre, un peu plus normal et calme. Selon beaucoup de personnes, Ambre Davis finirait très mal. Un caractère à la con, des attitudes qui la conduiraient dans des situations forcément dangereuses, de très mauvaises fréquentations… On la pensait perdue, et on n’eût pas forcément tort. Sans l’acharnement de son frère et surtout sa rencontre avec Caleb, elle n’aurait pas changé.
Caleb Donovan. Une belle histoire qui dura pendant un moment, et qui n’était peut-être même pas encore finie aujourd’hui malgré qui leur était arrivé, ce qu’il se passait. Elle l’avait rencontré à dix-neuf ans. Les études, elle les avait arrêtées et continuait ses conneries à un niveau supérieur. Ses visites au poste de police n’étaient pas rares encore, et Adam se chargeait de s’occuper d’elle puisque leur père était à la retraite et qu’il avait repris le flambeau de flic. Quoiqu’on en dise, ça avait un côté pratique. A l’époque, seul son frère lui permettait, d’une certaine manière, à garder la tête en dehors de l’eau, de ne pas définitivement couler. Caleb entra dans sa vie sans qu’elle ne s’en rende vraiment compte. Qu’ils se parlent et fassent connaissance avait semblé être la chose la plus naturelle au monde. Depuis, ils ne se lâchèrent plus vraiment. Lui aussi venait d’un coin difficile, il avait juste tourné différemment. Son côté ouvert et sympathique l’avait clairement changée de toutes ces personnes qu’elle côtoyait généralement. Il n’était pas non plus comme Adam, trop parfait, juste un bon équilibre. Elle l’avait tout de suite apprécié. Les moments passés avec lui furent plus fréquents, si bien qu’elle en oubliait même parfois de faire ses foutues conneries. Elle se rapprocha par la même occasion de son frère malgré qu’elle gardât un caractère difficile et que leur relation restait assez étrange à cerner, la rancune mettant une distance entre eux deux. A ses vingt ans, Ambre et Caleb finirent par sortir ensemble, et plutôt que de simplement adopter un autre point de vue, de voir la vie d’un côté un peu plus positif, elle se mit à espérer certaines choses, encouragée par l’homme dont elle était finalement tombée amoureuse. Ils rêvèrent ensemble du jour où ils auraient une situation leur permettant de vraiment commencer une vie ensemble, tous les deux. Bien évidemment, avec leurs deux caractères, les disputes, mésententes et les incompréhensions faisaient aussi partie de leur quotidien. Ils étaient trop différents de base. Mais les sentiments étaient là, et comme couple uni, on pouvait difficilement imaginer mieux.
Finies les conneries finalement. Ambre chercha du travail, en trouva un en tant que vendeuse dans un magasin tandis que lui était déjà garagiste. Des salaires plus ou moins corrects. Ils vivaient ensemble, envisageaient le mariage, se disputaient, finissaient toujours par se réconcilier… Les années passèrent de cette façon. Puis l’épidémie vint tout compliquer. Assez flippés, naturellement, ils firent tous les deux extrêmement attention. D’autant plus que les paroles du gouvernement et de la SOEV n’avaient rien pour les rassurer. Les infectés spéciaux firent à leur tour leur apparition, les dires de l’organisation déjà citée précédemment furent suffisamment violents pour qu’Ambre veuille définitivement éviter tout contact avec cette dernière. Enfin… Quand on pense s’en être sorti au bout de plusieurs années, on finit toujours par replonger, d’une façon ou d’un autre. La jeune femme contracta le virus, et après avoir lutté pour ne pas être terrassée par ce dernier, elle développa une capacité bien spéciale : celle de l’intangibilité. Coup dur pour le couple. Caleb la soutint plutôt que de la repousser, Ambre décida de rester malgré une peur bel et bien présente : celle de se faire découvrir par la SOEV. Elle n’avait aucune envie de les rejoindre. Parce que contrairement à ce qu’ils disaient, elle ne se considérait pas comme un monstre. Et la demoiselle avait toujours conservé son côté défiant toutes formes d’autorité. Ce fut son « dealer » de Genesis qui finit pas la balancer, comme il balança tous les noms de ses autres clients. Les autorités la cherchèrent, elle réussit à s’échapper en utilisant son pouvoir et failli d’ailleurs y rester. Elle disparut. Tout simplement. Sans prévenir Caleb. Ni Adam. Pourquoi les mettre en danger ? Aujourd’hui, sa tête est affichée dans tous les postes de police des Etats-Unis et la SOEV la recherche activement, si bien qu’elle a énormément de mal à se cacher. Elle n’a qu’une seule envie : retrouver son frère et l’homme qu’elle aime. Mais sachant la chose totalement impossible, elle essaie de se forcer à oublier, tout simplement. Tâche qui est loin d’être facile. Surtout lorsque l’on garde contact avec la copine de son aîné pour avoir des nouvelles de ce dernier et de Caleb, malgré que Kathryn ne le connaisse pas réellement. Mais personne ne pensera jamais qu’elle passe par elle : les deux femmes ne pouvaient pas se voir en peinture avant qu’Ambre ne soit forcée de disparaître. Elle est toujours à New York malgré que ce soit une ville dangereuse pour elle, mais ne se sent pas encore la force de quitter cette dernière.
« What about my Soul ? »
Entre la Ambre de maintenant et celle d’il y a plus de cinq ans, la différence est frappante. Pourtant, la jeune femme n’est pas si différente. Seule son attitude l’est réellement, sans doute grâce à l’âge, à la maturité acquise avec les années et grâce à l’aide de personnes qu’il lui fallait. Très forte face aux différentes épreuves qu’elle peut avoir à traverser, Ambre n’est définitivement pas à classer dans la catégorie des pauvres femmes dans le besoin nécessitant l’aide d’autrui pour pouvoir se débrouiller. Très peu pour elle. Indépendante très tôt dans sa manière de vivre, la fierté qu’elle a développée pendant son enfance et son adolescence ne l’a jamais vraiment quittée. Aussi n’accepte-t-elle tout simplement pas qu’on vienne lui donner un coup de main, même si elle est parfois bien forcée d’admettre qu’elle en avait besoin. Ambre considère n’avoir besoin de personne – ou presque – pour pouvoir mener sa vie. Le simple fait de se savoir vulnérable l’agace au plus haut point. Sa reconnaissance est extrêmement difficile à acquérir, si bien qu’elle pourrait assez facilement avoir l’air froide envers les autres. Disons juste que tous ces points de caractère font d’Ambre un individu ne se liant pas vraiment naturellement avec les autres. Bien sûr, elle est capable de se faire quelques amis, mais sa nature brusque, trop directe, rebute beaucoup de monde. Si la SOEV arrive à lui coller des crimes avec une aisance aussi grande, c’est bien parce qu’elle a le profil de tout ça. Et il faut bien admettre que si elle n’avait pas accepté l’aide de certaines personnes, elle aurait pu effectivement être capable d’agir de la sorte. Chose qui n’est pourtant plus le cas aujourd’hui.
La jeune femme reste une personne responsable qui a apprit assez tardivement qu’il y avait des limites. Ambre sait jusqu’où elle peut aller, où elle doit s’arrêter… Et même si elle ne respecte pas toujours ces règles à cause d’une impulsivité qui ne l’a pas non plus quittée malgré les années passées en pseudo reconversion, elle en est bel et bien consciente et assume les conséquences de ses actes sans rechigner. En revanche, lorsqu’il s’agit d’injustice, elle est la première à se dresser contre cette dernière, à faire ressortir le vrai du faux pour que la vérité soit rétablie. Malheureusement, quand on a des adversaires trop gros pour nous, la tâche s’avère être beaucoup plus délicate. Situation qu’elle subit aujourd’hui. Comment se faire entendre quand on est considéré comme étant un monstre par quasiment toute la population de son pays ? Oui, comme la plupart des infectés spéciaux, son visage est connu des trois quarts des Américains, si bien qu’elle est forcée de prendre toutes les précautions possibles et imaginables avant de sortir dans la rue, ne serait-ce que pour se procurer ses Genesis ou de la nourriture. Remercions sa débrouillardise tirée de son expérience dans le Bronx. Sans elle, elle ne s’en serait très certainement pas sortie. Blessée par les séparations forcées qu’elle a du subir pour protéger son entourage, Ambre est devenue encore plus inaccessible qu’avant. Et malgré qu’elle ait bel et bien changé, les instincts de son enfance et de son adolescence refont surface. Parce qu’il s’agit bien de survie maintenant. A croire qu’on l’a condamnée à ce mode de vie.
Très franche, trop sûrement, elle blesse les autres sans forcément le vouloir. Là encore à cause de sa trop grande fierté et de son indépendance. Ambre ne veut plus s’attacher à personne, seulement créer quelques liens pour ne pas non plus sombrer dans une solitude qu’elle ne connaît que trop bien. A voir comme les sentiments qu’elle avait pour Caleb et pour son frère la font souffrir aujourd’hui, elle préfère ne pas renouveler l’expérience. Oublier ? Impossible, ils font tous les deux beaucoup trop partie de sa vie pour accepter de n’avoir d’eux plus que des souvenirs. Elle s’attache tout de même à quelques personnes qui lui sont semblables, recherchées, poursuivies, comme Heather par exemple, une amie qu’elle a réussi à se faire malgré tout. Considérons-la comme l’une des exceptions de sa nouvelle condition de fuyarde. Perdue dans cette nouvelle vie extrêmement inconfortable, forcée d’accepter le fait que du soutien et de l’aide seraient les bienvenues, contrainte de vivre avec celui de savoir que les deux seules personnes qu’elle a réellement accepté dans sa vie et qu’elle aime sincèrement ou adore sont aujourd’hui inaccessibles pour elle, Ambre est… Paumée. Elle ne sait pas quoi faire pour s’en sortir, se sent condamnée et estime que sa capture par la SOEV n’est plus qu’une question de temps malgré sa capacité à savoir se tirer d’affaire pour quelques temps. Car si jamais ils la choppent effectivement, ce ne sera pas sans qu’elle leur ait donné énormément de fil à retordre.
On pourrait la croire égoïste ou mauvaise, c’est pourtant loin d’être le cas. Son attitude est une sorte de carapace permettant d’éviter d’être blessée ou déçue. Ambre a incontestablement un bon fond, même si elle ne le montre que très rarement. Si elle voit quelqu’un dans le besoin, elle n’hésitera pas à aller l’aider, quitte à utiliser son pouvoir. Peu de personnes la connaissent comme étant effectivement comme ça, et pourtant, ce côté-là de la jeune femme gagne à être connu. Malheureusement, ou heureusement, il restera bien caché grâce à un jeu de comédienne dans lequel elle excelle. Ambre aurait pu sans le moindre doute être une actrice reconnue, son talent de ne faisant aucun doute. La preuve ? Malgré qu’elle soit recherchée, son talent pour le déguisement et le mensonge l’ont énormément aidée à rester encore « libre ».
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Sujet: Re: Ambre R. Davis ― « Life isn't just white or black »
Mer 8 Sep - 21:37
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Ambre R. Davis ― « Life isn't just white or black »
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Sujet: Ambre R. Davis ― « Life isn't just white or black » Mar 7 Sep - 20:32
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