Heather Callaghan ~You can't break a broken soul~

« You can’t break a broken soul»

Heather CALLAGHAN | feat. Olivia Wilde

©Violet

► Identité : Heather CALLAGHAN
► Age: 29 ans
► Lieu de naissance : Galway
► Nationalité : Irlandaise
► Situation amoureuse : Célibataire
► Profession : Biologiste
► Groupe : Résistance
► Pouvoir, Description et Limites : Intrusion onirique
Capacité à pénétrer dans les rêves d’autrui pour découvrir les secrets les mieux enfouis de l’esprit complètement désinhibé lors du sommeil. Ne nécessite qu’un simple contact physique durant les 24h qui précèdent l’intrusion (une photo ou un effet personnel du rêveur suffisent à raviver le lien).
► Symptômes Récurrents : Cauchemars et terreurs nocturnes occasionnées par la capacité en elle-même. Enorme fatigue et perte de connaissance occasionnées par la non prise du médicament.
► Repéré par la SOEV ?: Oui et recherché
► Place et Rôle au sein de la Résistance/SOEV ?: Chef de l’équipe de terrain de la Résistance à New York

« We've got One Life »

J’aurais aimé que tout reste intact, que le coin de paradis dans lequel je suis née ne se ternisse jamais, que la vie que je me suis efforcée de bâtir ne s’effondre pas et que la personne en qui j’avais placé toutes mes espérances ne m’arrache jamais mes illusions naïves. Malheureusement, rien de tout ça ne s’est produit, tout m’a été enlevé. Mais commençons plutôt par le début…

L’Irlande est un pays merveilleux qui ne manque pas de paysages à vous coupez le souffle. Sur la côte ouest cette de cette terre verte, se trouve Galway, une ville pas moins somptueuse que les autres. C’est ici que je suis née il y a un peu moins de 29 ans maintenant. C’était un jour d’automne, alors qu’une terrible tempête faisait rage sur tout le pays. D’immenses vagues s’écrasaient lourdement sur les roches solides des falaises produisant un bruit fracassant. Ma mère me parla longtemps de ce jour, tant la nature était déchaînée. Le trajet jusqu’à l’hôpital fut anormalement long ; les intempéries avaient causés des dégâts considérables dans la région et l’accès aux soins n’était pas évident. Pourtant, le couple Callaghan parvint à l’hôpital juste à temps pour faire naître leur petite fille dans des conditions décentes et confortables. C’est donc là que j’ai vu le jour et je pense que la météo de ce 15 octobre ne fit que prédire mon tempérament futur. Mon enfance et mon adolescence furent absolument banales, rien qui ne mérite d’être mis en avant. Comme la plupart des personnes, j’ai été entourée d’une famille aimante et compréhensive. Mon père et ma mère crurent bon de me laisser choisir le cours de ma vie sans m’imposer quoique ce soir. J’ai souvent eu l’occasion de côtoyer des enfants dont les parents, trop fier et insatisfait de leur propre vie, se pliaient en quatre pour voir leur rejeton suivre exactement la même voie. Les miens, n’avaient aucune envie de compromettre mon avenir et ne ressentaient absolument pas le besoin de vivre ma vie par procuration. Ils étaient heureux avec leur existence paisible et le resteront toujours.

Je me suis rapidement intéressée à la biologie, et ai naturellement choisi d’aller à la fac dans cette voie. J’ai toujours eu beaucoup de facilité dans mes études et à cette époque, rien ne me paraissait insurmontable. La faculté n’a pas été aussi évidente que le reste de mon cursus, mais je m’en suis toujours sortie brillamment. Les études m’ont apporté bien plus qu’un diplôme de biologiste ; j’y ai rencontré un homme exceptionnel. Corentin Keamy venait de France pour faire ses études. Il avait la chance d’avoir une grande partie de sa famille en Irlande et de pouvoir entreprendre un tel voyage pour des frais si infimes. Nous avons développé une affinité particulière au fil du temps ; quand nous étions ensembles, nous avions l’impression de ne faire qu’un. Corentin était un homme brillant et bourré d’ambitions. Il voyait pour nous un avenir tout tracé et qui ne manquait pas de charme. Avec lui, j’avais l’impression d’être capable du meilleur. Le temps me prouvait à quel point j’avais raison ; tout me réussissait. L’année durant laquelle nous avons terminé notre cursus a aussi été celle qui nous a vu nous unir par « les liens sacrés » du mariage. Corentin attachait aussi peu d’importance au symbole religieux du mariage que moi-même, mais nous voulions officialiser notre amour, même si la façon nous semblait légèrement superficielle.

Le bonheur est éphémère et je donnerai tout pour changer le cours de ma vie si j’en étais capable. Nous étions mariés depuis déjà trois ans lorsque New York m’a proposé un poste temporaire qui s’avérait être une vraie aubaine pour ma carrière. Pour mon mari comme pour moi, le choix ne faisait aucun doute ; je devais accepté. C’est ainsi que je suis partie pour six longs mois en Amérique. Le projet ne m’a pas été présenté de façon complète avant mon arrivée ; je savais simplement que je devais travailler sur un nouveau type de cellules virales. Complètement dépaysée par l’immensité et l’urbanisation démente de cette cité, je me suis plongée corps et âme dans les tâches qu’on me confiait. Mes employeurs étaient très satisfaits de mon travail et tout me semblait parfait. Ce n’est qu’à mon retour que j’ai saisis la raison de mon engagement dans un projet d’une telle importance, car seule une personne aux ambitions dévorantes pouvaient accepter de courir les risques que comportaient le travail. En revenant en Irlande, j’ai vite compris que le Gouvernement américain s’était servi de mon manque d’expérience et de ma naïveté pour m’entraîner dans un programme dont je ne mesurais absolument pas les conséquences.

C’est à ce moment précis que ma vie tout entière a commencé à s’effondrer, morceau par morceau jusqu’à ne ressembler à plus rien. J’étai rentrée depuis quelques semaines quand les symptômes ont commencés à apparaître. Si la cause avait été différente, ça n’aurait eu aucune importance, mais ils étaient causés par le virus sur lequel j’avais travaillé, ce même virus qui s’était répandu sur tout le sol américain telle une épidémie. Comme une infime partie de la population contaminée, j’ai développé une capacité particulière qui fut la cause directe de ma descente aux enfers. Chaque nuit, je parvenais à m’introduire dans l’esprit de Corentin par le biais de ses propres rêves. Il suffit de quelques semaines pour que mon mari se sente dépassé et dégoûté par ce que j’étais devenue ; il m’ait quitté et je n’ai pu que sombrer. Mes employeurs en Irlande m’ont gentiment fait comprendre qu’une personne telle que moi n’était pas la bienvenue dans leur entreprise. En ce qui concerne mes parents, j’ai été contrainte de leur mentir et de leur cacher tout ce qui m’est arrivé à partir de ce jour.

Deux semaines plus part, j’ai été contactée par une certain Peter O’Donnell qui me proposait un poste intéressant dans la ville même du drame. Ce dernier n’avait aucun rapport avec la biologie, mais avec une idéologie bien particulière. Mon esprit était tourmenté à un tel point que je n’ai pas eu à réfléchir longtemps avant d’accepter de quitter le peu de chose qui me restait en Irlande. Si Peter ne m’avait pas contacté ce jour là, j’aurais probablement mis fin à ma vie d’une manière ou d’une autre. Ce jour là, j’ai tout plaqué, tout abandonné pour repartir à zéro. A New York, j’ai été accueillie très chaleureusement par le type qui m’avait contactée ; un haut placé de la Résistance. Cette organisation prenait lentement de l’ampleur et avait pour but de lutter contre le mensonge et la discrimination qui subissait le grand public d’une part, et les « mutés » d’une autre part. Nous n’étions que très peu au commencement et mon rôle a rapidement été des plus important au sein de la Résistance. Après seulement une année, j’ai été placée à la tête de l’équipe de terrain et nous avons commencé à accueillir de plus en plus de personnes.

La Résistance m’a aidée à me reconstruire, à me réaliser par-delà les souffrances et la douleur. Mon pouvoir est devenu plus un atout qu’un défaut et j’ai commencé à revivre. J’y ai rencontré des personnes formidables, toutes plus déterminées les unes que les autres. J’ai même rencontré un homme ; Nathaniel Livingston. Je ne croyais pas être capable de faire à nouveau confiance, mais il m’a forcé de constater le contraire. Ne vous faites aucune idée, notre relation est bien plus complexe qu’il n’y paraît. La suite de l’histoire reste à écrire, mais promet d’être différente…

« What about my Soul ? »

Lorsqu’on grandit dans un monde de violence et de douleur, on ne peut qu’en subir de lourdes conséquences. Ainsi, Heather s’est forgée un caractère digne des épreuves qu’elle a subit durant sa jeune existence. Réputée pour être agressive dans ses méthodes, elle se sert très subtilement de ce trait de sa personnalité pour parvenir à obtenir ce qu’elle désire. Ce côté de son être est en grande partie responsable de son efficacité toute particulière sur le terrain. Extrêmement froide, la belle jeune femme est une grande solitaire qui n’a confiance qu’en elle-même et quelques rares membres de la Résistance. Elle a tendance à vouloir agir seule, alors qu’elle pourrait bénéficier d’une aide précieuse de la part de ses coéquipiers. Cette rebelle a un esprit de compétition et un sens du devoir très pointu ; elle aime lutter pour ses convictions et n’est pas effrayée par les conséquences de ses choix. Malgré son caractère vif et son envie d’agir en solo, Heahter est un membre stable dans la Résistance ; elle accepte les ordres et ne rechigne jamais, sachant pertinemment que la vérité et la liberté vallent plus que tout au monde. Sous cette carapace glaciale se cache une femme meurtrie par le passé, manquant d’amitié et d’affection. Toujours trop méfiante pour se laisser aborder, elle s’est enfermée dans un monde qui ne lui offre que du bonheur lorsqu’elle agit pour la Résistance. A défaut de pouvoir s’épanouir dans sa vie privée, elle s’est entièrement dévouée à son rôle dans la Résistance, perdant peu à peu cette joie et ce sourire qui faisait d’elle une femme rayonnante. Au fond, Heather Callaghan est une personne pleine de douceur et de compassion qui a choisit de dissimuler ce qu’elle considérait être de la faiblesse sous un masque de mystère et de froideur. Femme douée et insaisissable, elle excelle dans son rôle et n’en est pas peu fière, mais sa modestie extrême la forcera toujours à taire cette fierté. La jeune femme possède un sens de l’humour très particulier, beaucoup de sarcasme et d’humour noir qui font d’elle un être à part.

Extrait du dossier médical concernant les symptômes liés à son pouvoir et leurs effets sur la personnalité :

Heather Callaghan est une jeune femme d’une trentaine d’année durement affectée par divers troubles du sommeil très probablement dus au contrecoup de ses capacités. J’ai eu l’occasion de constater un changement très net, plutôt mentalement que physiquement. Lors de ses premières visite, mlle. Callaghan ne présentait aucune altération d’aucune nature qu’il soit. Sa mémoire et ses réflexes étaient alors intacts. D’autre part, elle présentait un caractère fort agréable, une douceur et une gentillesse toute particulière. Sa patience ne semblait tolérer aucune limite et sa bonne humeur était toujours au rendez-vous. Cher confrère, vous me direz que ces informations n’ont pas d’importance particulière, mais la transformation est tellement flagrante qu’il me semble nécessaire de vous le faire remarquer. Actuellement, et il semblerait que les troubles dont elle souffre ne datent pas d’hier, la jeune femme est plus qu’embarrassée par ces inconvénients. Le manque de sommeil l’a rendu particulièrement irritable et nerveuse. Sa concentration n’est pas toujours évidente et il lui arrive même d’avoir de légères pertes de mémoire, des pertes de connaissances. La patiente ne présente, à mon avis, aucun signe de dépression. Son goût de vivre a repris le dessus et ses occupations ne semblent pas avoir changés, qu’elles soient professionnelles ou ludiques. Rien ne montre que les effets subits par mlle. Callaghan ne soient irréversibles. Je pense qu’une bonne cure de sommeil suffirait à la remettre sur pied.

« Behind the Screen »

♦ Prénom/Pseudo : Lilly
♦ Âge : 21 ans
♦ Double Compte ? Négatif
♦ Présence ?/7 : 7/7
♦ Que pense-tu du forum (avis, suggestions, remarques) ? Quel team de folie !
♦ Comment es-tu arrivé ici ? Par co-administration :p